Ceinture scapulaire
Arthrose acromio claviculaire
L'arthrose acromio-claviculaire est assez rarement douloureuse alors qu'elle est extrêmement fréquente sur les radiographies voire habituelle à partir d'un certain âge. La douleur est difficile à différencier des autres douleurs de l'épaule, or l'acromio claviculaire fait partie de la chaine articulaire de la ceinture scapulaire. Dans de nombreuses pathologies (comme les raideurs par exemples), les mouvements sont perturbés et les contraintes se reportent sur elle, la rendant artificiellement et temporairement sensible. L'erreur serait de lui attribuer l'entière responsabilité et de l'opérer. Le bilan radiographique standard n'est jamais très concluant du fait de l'absence de parallélisme radio-clinique dans cette pathologie précise. Les infiltrations in situ sont un bon test et un premier traitement.
                         Pour confirmer le diagnostic, il est possible de s'aider d'une IRM, ou mieux d'une scintigraphie 
                        au Tc 99 qui montre habituellement une hyperfixation à ce niveau.
                        Pour confirmer le diagnostic, il est possible de s'aider d'une IRM, ou mieux d'une scintigraphie 
                        au Tc 99 qui montre habituellement une hyperfixation à ce niveau.
                    
                         En cas d'effet nul ou transitoire du traitement médical reposant sur le temps et les infiltrations, 
                        la résection acromio claviculaire est l'intervention préconisée, habituellement gratifiante et 
                        à la morbidité modérée. Elle consiste à retirer une rondelle de 2 cm environ de la partie 
                        articulaire de la clavicule qui sera remplacée par un tissu fibreux, suffisant pour les 
                        petits mouvements de cette articulation. La résection chirurgicale classique utilisant une 
                        petite ouverture supérieure, est une intervention simple, rapide et bénéficie d’un historique 
                        ancien et important. La technique arthroscopique est plus compliquée, plus respectueuse des 
                        ligaments supérieurs prédominant. Il n'y a pas de preuve de supériorité d'une technique sur l'autre. 
                        Personnellement, je propose la stratégie suivante : En cas de doute sur une pathologie associée qui 
                        peut expliquer une partie des douleurs, il est plus raisonnable de proposer une arthroscopie qui 
                        permet de réaliser la résection acromio claviculaire et de faire un bon bilan articulaire de la 
                        gléno humérale et de la bourse acromiale. Le traitement des lésions objectivées par l'arthroscopie 
                        est alors guidé par les constatations macroscopiques objectives et donc optimum. En l'absence de doute, 
                        la simplicité va à la chirurgie avec mini open
                        En cas d'effet nul ou transitoire du traitement médical reposant sur le temps et les infiltrations, 
                        la résection acromio claviculaire est l'intervention préconisée, habituellement gratifiante et 
                        à la morbidité modérée. Elle consiste à retirer une rondelle de 2 cm environ de la partie 
                        articulaire de la clavicule qui sera remplacée par un tissu fibreux, suffisant pour les 
                        petits mouvements de cette articulation. La résection chirurgicale classique utilisant une 
                        petite ouverture supérieure, est une intervention simple, rapide et bénéficie d’un historique 
                        ancien et important. La technique arthroscopique est plus compliquée, plus respectueuse des 
                        ligaments supérieurs prédominant. Il n'y a pas de preuve de supériorité d'une technique sur l'autre. 
                        Personnellement, je propose la stratégie suivante : En cas de doute sur une pathologie associée qui 
                        peut expliquer une partie des douleurs, il est plus raisonnable de proposer une arthroscopie qui 
                        permet de réaliser la résection acromio claviculaire et de faire un bon bilan articulaire de la 
                        gléno humérale et de la bourse acromiale. Le traitement des lésions objectivées par l'arthroscopie 
                        est alors guidé par les constatations macroscopiques objectives et donc optimum. En l'absence de doute, 
                        la simplicité va à la chirurgie avec mini open
                    
