• Accueil
  • Epaule
  • Coude
  • Main
  • Traitements
  • Informations pratiques
Prendre rendez-vous en ligne
Main
  • Arthroscopie du poignet
  • Fractures du poignet
  • Entorses du poignet
  • Fracture de la main
  • Fractures des métacarpiens
  • Fracture de phalanges, luxations et entorses des doigts
  • Entorse des doigts
  • Mallet finger
  • Plaies des tendons fléchisseurs
  • Syndrome du canal carpien
  • Rhizarthrose
  • Kyste synovial
  • Maladie de Dupuytren
  • Ténosynovite digitale
  • Doigt à ressaut
  • Ténosynovite de De Quervain
  • Syndactylie

Kyste synovial

Les kystes synoviaux sont de nature bénigne. Ce sont des sacs à paroi fibreuse, remplis d'un liquide épais, comparable au liquide synovial articulaire. Il s'agit d'une grosseur qui se développe au niveau du poignet (O) ou à la base de l'un des doigts(B). Cette masse est tendue, plus ou moins mobile et parfois douloureuse à l'appui ou dans certains mouvements. Elle peut être volumineuse ou discrète, voire seulement visible avec des examens spécialisés.
Ils surviennent essentiellement à proximité des articulations. Lorsqu'ils sont idiopathiques ou « essentiels », cela signifie que la cause de leur apparition est inconnue. Ils peuvent devenir douloureux, disgracieux ou gênants par leur volume. La règle est leur disparition spontanée lorsqu'ils n'ont pas de causes particulières. Cette disparition spontanée peut attendre de quelques mois à quelques dizaines d'années. Personnellement, je n'en ai vu qu'une seule fois au-delà de 60 ans. La radiographie vérifie l'intégrité du squelette. Lorsqu'il existe une arthrose, l'évolution est inverse et ils deviennent de plus en plus fréquents avec l'âge. Les kystes arthrosiques ne guérissent qu'avec le traitement de l'arthrose sous jacente.

L'examen clinique et une radiographie suffisent à faire le diagnostic. En cas d'inquiétude, l'échographie est un examen simple, économique et sans complication qui confirmera le diagnostic en montrant la nature liquidienne caractéristique du kyste. L'IRM est rarement utile, car elle ne serait qu'une confirmation supplémentaire. Elle est utile en cas de traitement chirurgical pour guider le geste et limiter au maximum les « effets collatéraux ».
Le traitement des kystes synoviaux ne se justifie que si celui ci est génant. Il est souvent possible de soulager la douleur par le port d'une attelle temporaire, la mise au repos et des anti-inflammatoires locaux. Il tient compte des récidives toujours possibles et des inconvénients des différentes techniques. Schématiquement, le risque de récidive diminue avec l'importance du geste effectué, contrairement aux inconvénients:

  • écrasement du kyste : pas de cicatrice mais 70 % de récidives,
  • ponction sous anesthésie locale en consultation avec éventuellement une infiltration de corticoïde: pas de cicatrice mais 50 % de récidives.
  • Exérèse sous arthroscopie de poignet : Cicatrices minimes, une intervention sous anesthésie en ambulatoire, 10 jours d'arrêt et autour de 10 à 20% de récidive.
  • opération complète : cicatrice qui peut rester parfois sensible, rarement une gêne à la récupération de la flexion du poignet et 10 % de récidives.

On sait que les récidives sont dues à la formation de nouveaux kystes au voisinage de celui qui a été opéré. C'est pourquoi, même opéré plusieurs fois, le risque de récidive du kyste persiste.
Le schéma ci-joint montre un kyste de la face dorsale du poignet (O), son aspect IRM, puis arthroscopique à travers la caméra et enfin son ablation par un résecteur, toujours par voie arthroscopique.

Accueil - Crédits - Contact